NOUS ALLONS GAGNER

LAFARGE et les autres peuvent être déboutés


Voir l'article des ECHOS du 7/3/7

Extrait :

Citation :

La Gironde confrontée à une forte pénurie de granulats

Dix ans après la première demande formulée par Graviers de Saintonge,un industriel bordelais des matériaux, qui contrôle plusieurs carrières dans le département, le préfet de la région Aquitaine, Francois IDRAC, vient de refuser la création d'une carrière de 400 hectares dans l'estuaire de la Gironde (...) La longueur de la procédure s'explique en partie par les enjeux écologiques d'un lieu qui sert de plusieurs espèces et notament à l'"acipenser asturio" une des dernières familles d'esturgeons sauvages qui s'y reproduit à toute petite échelle .La préfecture a nommé un comité de scientifiques, partagés sur le sujet. A près avoir été amené à produire de nouvelles études d'impact, la société s'est donc finalement vu opposé une fin de non-recevoir.
Des prix à la hausse.
Cette décision suit le non-renouvellement d'une autorisation d'une autre exploitation de carrière dans le même estuaire, où toute activité de ce type est donc désormais arrêtée. Elle constitue une victoire pour les défenseurs de l'environnement mais va contribuer à perpétuer un déséquilibre dont souffre le département qui se caractérise par sa forte activité dansle BTP, consommant 9 à 10 millions de tonnes de matériaux divers (sable, roches alluvionnaires,etc).La Gironde n'en produit qu'un peu plus de 6 millions de tonnes. Les extractions dans le lit des rivières se font de plus en plus rares, alors que des conflits d'uasge se manifestent avec les milieux viticoles, les sites potentiels de carrières constituant souvent de bonnes terres à vignes.
Dans ce contexte, sur un marché où les filiales spécialisées des groupes LAFARGE et ITALCEMENTI detiennent des positions clés, les prix ont sensiblement augmentés ces derniers temps,parallèlement à celui du foncier pouvant se prêter à cette utilisation ( ndlr : on comprends mieux le projet d'extraction de sable en mer devant nos plages: il n'y a pas de foncier à payer !!!)
(...)
Le port de Bordeaux est en négociation depuis plusieurs années pour l'implantation de terminaux qui pourraient accueillir des matériaux en provenanace de Norvège ou d'Ecosse.

Fort intéressant, mais à mon avis, ne s'agissant pas du même département, le combat reste à mener.

Nous ne devons pas baisser les bras jusquà : soit l'annonce de l'abandon du projet, soit la consultation publique, dont l'issue me semble évidente...

Voilà que Pentagouet importe ses décors de son ile, c'est carnaval

C'est sans doute l'arrivée d'un nouveau "posteur" dans la confrérie qui le pousse à se mettre sur son 31 !

Futur'ishm bravo pour l'info qui demande maintenant à être analysée pour comparer les liens entre les deux projets car l'abandon d'un projet à un endroit peut renforcer la pression ailleurs.

Il faut vraiment se mettre à la promotion de solutions alternatives à l'utilisation du sable dans la construction...