Extraction de sable : la SEPNB réclame une expertise scienti

La SEPNB du pays de Lorient précise sa position dans le dossier d’extraction de sable au large de Gâvres par la société Lafarge. « L’assemblée générale de Bretagne vivante-SEPNB du pays de Lorient aura été l’occasion de préciser notre position concernant le projet d’extraction de sable au large de Gâvres par la société Lafarge. Cette exploitation aura inévitablement un impact important sur les habitants et peuplements de ce secteur identifié comme étant une zone de frayère. À défaut de connaissance détaillée des hypothèses prises en compte par le porteur du projet et des résultats de l’étude d’impact effectuée, nous sommes portés à considérer que l’exploitation de ce sable marin présente un risque de déstabilisation des zones littorales voisines et de modification de la libre dynamique des transferts de sable vers la côte. Nous demandons qu’en complément du rapport d’étude qui sera déposé par le porteur du projet, pour demande d’autorisation d’exploitation, une expertise scientifique indépendante soit sollicitée. Alors que l’Institut national de l’environnement (Ifen) nous informe d’une aggravation de l’érosion sur l’ensemble du littoral français, comment demain ferons nous la part de l’érosion naturelle et de celle éventuellement due aux prélèvements de sable ? Nous pensons qu’en répondant au principe de précaution, il n’est pas possible actuellement de prendre le risque d’accepter cette activité sur ce site.
Il est urgent de trouver des alternatives à l’exploitation de plus en plus importantes des ressources naturelles non renouvelables, le sable, mais aussi le bois issu des forêts primaires, les énergies fossiles. Nous devons dès maintenant réduire notre consommation en encourageant les économies d’énergie et par une réflexion sur les aménagements futurs. Nous appelons à participer à la manifestation du 5 mars, à Erdeven, organisée par le collectif Le Peuple des dunes contre le projet d’extraction de sable marin porté par le groupe Lafarge ». (Le Télégramme)

En fait c'est une contrexpertise qu'il faut. Elle doit être financé par les cimentiers et réalisé par des chercheurs indépendants.

Bonsoir,

Je suis de l'avis de Bruno. Une expertise effectuée par le cimentier ne m'inspire pas confiance.

Il serait sans doute mieux encore que l'expertise (ou contre expertise) soit effectuée par un organisme indépendant reconnu mais qu'il reste anonyme jusqu'au paiement de la facture par le cimentier.
Mais gageons qu'à ce moment là elle serait encore contestée!